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Le projet Astrid

         En 2010, ASTRID a été retenu par la commission du grand emprunt de la France et le gouvernement en tant qu'« investissement d'avenir ». Il a reçu à ce titre une subvention de 651,6 millions d'euros, couvrant les seules « études de conception ».

       

         ASTRID (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration), est un projet français se basant sur l’élaboration d’un réacteur dit de « 4ème génération », porté par le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) sur le site nucléaire de Macroule. Contrairement aux réacteurs de deuxième et de troisième générations, ce réacteur, dit de « quatrième génération », consommerait de l’uranium 238 (constituant 99,3% de l’uranium naturel) plutôt que de l’uranium 235 (0,72% de l’uranium naturel), ce qui nécessiterait moins d’uranium naturel extrait du sous-sol pour produire de l’électricité. Ce démonstrateur industriel pourrait également brûler du plutonium et transformer des actinides mineurs, déchets nucléaires à vie longue, en des déchets nucléaires à vie plus courte. 

           Le projet piloté par le CEA a vocation à démontrer la capacité à gérer de façon durable les déchets hautement radioactifs. Ces réacteurs seraient donc capables d’utiliser de manière bien plus efficace la ressource en uranium et de recycler complètement le plutonium. En effet, les réacteurs à eau pressurisée (EPR) actuels ne peuvent utiliser comme combustible que la part fissile de l’uranium naturel (uranium 235), soit environ 0,72% de la ressource. Ce projet a ainsi pour but d’assurer la sécurité d'approvisionnement et l’indépendance énergétique et améliorer les standards de sûreté. Le tout sans émettre de gaz à effet de serre.

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