LA  SORTIE  DU  NUCLEAIRE

       L'électricité d'origine nucléaire est la principale énergie produite et consommée en France. Nous disposons du parc nucléaire le plus important du monde en proportion de sa population. Il est donc évident que la population française doit être informée à ce sujet et vu l’importance de l’énergie nucléaire pour la France, le sujet du nucléaire devrait être l’un des principaux sujets abordé au niveau politique.

               

       Pourtant, des acteurs de la controverse affirment que nous n’accordons pas assez d’importance au niveau politique à ce sujet. Selon Corinne Lepage, avocate et ancienne femme politique, le traitement de cet objet comme « un sous-sujet de la question énergétique » empêche la population française de comprendre le vrai problème lié au développement de l’énergie nucléaire. En effet, elle affirme que les représentants de la France ignorent la réalité et continuent de traiter la situation comme dans les années 80, avec une idéologie qui n’a pas évolué.

Son point de vue est aussi soutenu par Greenpeace, une association de protection de l’environnement  qui signale le manque de volonté politique. Ils soulignent également le fait que l’état et aussi les industriels du secteur de l’énergie poursuivent sur une voie révolue où  la production est devenue plus importante que le bon état de la planète et de ses habitants.

De plus, Le Réseau Sortir du Nucléaire, une association française antinucléaire informe le publique sur le déni de la démocratie qui se manifeste: plusieurs sondages ont montré que les français  sont en majorité favorable à la sortie du nucléaire, cependant la France continue d’être le pays le plus "nucléaire" du monde. Pour montrer cette volonté de sortie prônée par la population ils font appel au public pour signer la pétition « Une France sans nucléaire ? Ça marche ! » qui a déjà été signé par 35 milles personnes.

               

      En conséquence, l’insuffisante approche politique du sujet de la sortie du nucléaire conduit à des désaccords. Le chemin suivit par les politiciens, qui traitent le nucléaire comme un sous-thème de la question énergétique est critiqué par les adeptes de la sortie du nucléaire.