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LES RISQUES D'ACCIDENT

              Les sites nucléaires sont exposées aux risques naturels,  technologiques et aussi de nature humaine: les attaques aériennes. Certains acteurs de la controverse s'appuient sur le fait que les accidents nucléaires de Tchernobyl et Fukushima ont bel et bien montré l’ampleur des dégâts et les conséquences de rejet de matières radioactives dans l’environnement.      

           

           Le vice-amiral Georges-Henri Mouton, directeur général adjoint chargé des missions de défense de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire nous informe que, pour prévenir une attaque aérienne sur les centrales nucléaires en France, l’Armée de l’Air maintient en permanence 5 à 6 patrouilles opérationnelles, c'est à dire des avions prêts à décoller en un temps extrêmement bref.

         A la différence de certains pays, la France se réserve le droit de pouvoir abattre un avion qui se dirigerait volontairement vers une centrale nucléaire, même s'il serait un avion civil remplit de passagers. En cas de détournement d’un avion, c’est le premier ministre qui a la responsabilité de  cette décision. Mais combien de temps dispose-t-il  pour décider d’abattre ou non l’avion?

Un document stratégique du commandement de la défense aérienne montre que les 4 bases militaires où sont posées les patrouilles opérationnelles se trouvent à 15 minutes du vol d’un avion chasseur des sites nucléaires qui sont les plus éloignés.

               L’usine de Hague se trouve à l’extrémité du cercle d’action de 2 bases qui sont responsables de sa protection. Ce site, contient la plus grande concentration de radioactivité du monde : 10 milles tonnent des déchets hautement radioactifs.

Par ailleurs, le crash suicide du vol de la German Wings en 2015 a prouvé la difficulté de l’armée française à intercepter un avion en temps et en heures. La stratégie de l’Armée de l’Air est-elle suffisante pour empêcher une attaque aérienne ?

 

             L’ASN (l'Autorité de sûreté nucléaire) procède périodiquement à des essais de vérification du bon fonctionnement des systèmes des centrales. Pourtant, des incidents et accidents de différents niveaux de gravité surviennent régulièrement au sein des installations nucléaires en France. Par exemple, le 7 décembre 2017, un problème d’alimentation électrique conduit à l’arrêt d’un réacteur de la centrale de Chinon.

 

            De plus, plusieurs études menées par le Réseau Sortir du Nucléaire et EDF montrent que les sites nucléaires sont vulnérables en cas de séisme. Parmi les réacteurs concernés se trouvent ceux de Belleville, Cattenom, Nogent-sur-Seine où en cas de séisme, les dommages rendraient impossible le refroidissement du réacteur, celui de Paluel où l’alimentation électrique des réacteurs ne tiendra pas ou bien le site Tricastin où les digues qui protègent les centrales contre les inondations ne tiendront pas.

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